Des ducs et des délices
Aux palais des ducs et des gourmets
Hôtel Mercure Dijon Centre Clemenceau
En matière culinaire, Dijon en connaît un rayon. Si la moutarde à l’ancienne trône en tête de gondole, les grands crus de Bourgogne sont, eux aussi, très recherchés. Preuve que la cité des Ducs a le goût des bonnes choses, elle dispose de quatre restaurants étoilés et d’une cité internationale de la gastronomie. À l’hôtel Mercure Dijon Centre Clemenceau, les gourmets se délecteront d’une déco contemporaine assaisonnée de touches de jaune, clin d’œil au condiment dijonnais, autant que de sa cave et de sa cuisine maison à base de produits frais. Après une nage papillon dans la piscine, il faut bien s’occuper des papilles.
Une cave à faire rougir
Les plaisirs du coin
Au restaurant de l’hôtel, c’est le chef Gonzalo Pineiro qui officie en cuisine. Ce natif d’Espagne revisite les saveurs régionales à la sauce méditerranéenne, comme le délicieux suprême de volaille fermière jaune, risotto de courgettes et tapioca, velouté à la moutarde au safran. Pour l’accompagner, une carte des vins de plus de 300 appellations d’ici et d’ailleurs, surnommée « La Bible des œnophiles » par les équipes. Au bar lounge, d’autres pépites locales sont à découvrir comme les whiskies bourguignons Mac Malden ou les bières artisanales Elixir.
Un apéritif et un lac de la même lignée
La petite histoire
Si le kir est un apéritif à base de vin blanc et de cassis dont la réputation a largement dépassé les frontières de l’Hexagone, se souvient-on que cette boisson doit son nom au chanoine Félix Kir ? Ce prêtre catholique fut aussi un homme politique de renom, député-maire de Dijon durant 22 ans et doyen de l’Assemblée nationale jusqu’à sa mort en 1968. Ce personnage atypique, qui raffolait du kir, a aussi donné son nom à un lac artificiel en bordure de Dijon, dont il a décidé de la création. Comme quoi on peut aimer l’eau autant que le bon vin.